Toto, toute la France et le Magnoac sont avec toi
Antoine…
Touché mais pas coulé. Show must go on ⚔️
Hâte de retrouver le groupe ⏳
Merci pour vos messages
Extrait du Facebook d’Antoine, du Facebook du Club On Est Tous MFC et du Midi-Libre du 23/9/2023 par EPA
Et la France respira.
« Touché mais pas coulé. Show must go on. Hâte de retrouver le groupe. »
En trois phrases sur les réseaux sociaux, Antoine Dupont a réoxygéné le pays. Le super-héros de la nation rugby est toujours en vie. L’espoir de le revoir dans “sa” Coupe du monde subsiste. Un retour dès les quarts de finale est même envisagé. Si le staff n’était pas superstitieux, sans doute qu’à partir d’aujourd’hui il va éviter de passer sous une échelle et éviter les ruelles sombres pour potentiellement croiser le regard d’un chat noir.
Ces quelques mots de Dupont mettent aussi fin, ou en tout cas atténuent 24 heures de panique. On n’a pas souvenir, dans le milieu du rugby, d’un tel vent d’angoisse autour d’un joueur du XV de France. La course à l’information a pris une ampleur considérable. La polémique autour d’une opération dans l’après-midi de vendredi s’est rapidement répandue. En effet, le demi de mêlée a bien subi une intervention chirurgicale au CHU de Toulouse pour soigner sa fracture maxillo-zygomatique. Mais à 23 h, vendredi soir. « D’ici quelques jours […] il va pouvoir revenir au sein de l’équipe de France dans un processus de reprise progressive et sous contrôle médical », a indiqué la Fédération française de rugby dans un communiqué, samedi matin.
Retour progressif
Même si une opération implique forcément un temps de récupération plus long, le staff est désormais fixé. Une projection sur un mois est à peu près visible. Antoine Dupont est au repos forcé une semaine. Un retour progressif sur les terrains sera ensuite entamé. De quoi décontracter un temps soit peu Fabien Galthié.
Le sélectionneur était sur le qui-vive depuis jeudi soir. En conférence de presse après la victoire contre la Namibie (96-0), il s’était présenté avec son téléphone dans la main. « Si j’ai des nouvelles, je vous les transmets direct comme ça », disait-il dans un sourire. Un sourire dont on ne savait pas s’il trahissait de l’anxiété. D’ailleurs, le ton employé était plutôt léger tout au long de ce jeu des questions/réponses. Comme lors de cette déclaration donnée sur le cas Paul Boudehent, sorti sur protocole commotions dès son entrée en jeu : « Il a fait gamelle, comme au baby-foot. Il a pris une cape et il est ressorti. » À en faire pouffer de rire la salle et Charles Ollivon, assis à ses côtés.Galthié s’était maîtrisé. L’émotion n’a pas pris le dessus, loin des larmes qui ont accompagné son discours un mois plus tôt, quand il annonçait à ses joueurs le forfait de Romain Ntamack pour la Coupe du monde.Là, le fait qu’il y ait une chance de voir Dupont remis permet au staff de s’accrocher à la branche de l’espoir. Disputer le quart de finale tant attendu face à une des deux meilleures nations du monde dans trois semaines sans Dupont, ça change tout.
« Personne n’est irremplaçable », paraît-il.
Mais personne n’a remplacé Zizou en 2002. Et on a vu le résultat.
La déclaration « Je serais surpris qu’il ne soit pas apte pour le quart ou la demi-finale » Signée l’entraîneur de la défense du XV de France, Shaun Edwards, dans le Daily Mail.
Il ajoute aussi que la blessure de Dupont n’a rien à voir avec celle de Ntamack en termes d’impact : « La blessure de Romain avait vidé le vestiaire de sa substance. Cette fois-ci, c’est une blessure très différente et nous venions de gagner 96-0, alors certains garçons ont pu profiter d’une bière après trois matches très intenses.